When I take off my skin and touch the sky with my nose, only then can I see little voices amuse themselves.
Robyn Orlin est depuis longtemps engagée dans un processus créatif où l'art et la vie ne font qu'un. Colonialisme, racisme ou encore SIDA, ses pièces stigmatisent les violences que son pays a traversé. Si Johannesburg est au coeur de ses intérêts, la chorégraphe utilise un humour corrosif et met en scène des situations décaptantes. Elle mêle des objets de la vie quotidienne en Afrique du Sud et les danses traditionnelles de sa région, avec la culture occidentale du vidéo-art et de la danse classique. Dans ses créations, l'opéra est un lieu de crime. C'est un moyen de regarder deux cultures avec ironie et beaucoup d'humour, et de montrer les différentes visions et valeurs de l'Afrique et de l'Europe.